En tant qu’avocat de l’entertainement, mon travail est simple : aider les musiciens. Le fait d’aider signifie parfois qu’il faille révéler des vérités plutôt amères. Certains groupes mesurent leur succès selon s’ils sont signés sur un label ou non. Ceci est iréaliste. Etre signé ou pas ne signifie pas grand chose en réalité, malheureusement, beaucoup d’artistes pensent que leur échec est du à l’absence de soutien de leur label.
Au lieu de ressasser sans cesse leur mécontentement, les groupes doivent comprendre la dure réalité des choses : si un label ne le signe pas, c’est qu’il a de bonnes raisons. Ce sont ces raisons que les artistes doivent comprendre, analyser et appliquer afin de faire évoluer leur carrière. La pire des choses à faire (et pourtant la plus répandue), c’est de rendre responsable son entourage professionnel. “Si seulement mon manager avait fait ci….si seulement notre tourneur nous avait trouvé des dates plus importantes, ect…” C’est faux.
Ecoutez ce que les dirigeants de label ont à vous dire. Aimez-les ou detestez-les, que vous ayez été signé ou rejeté, ils font du conseil gratuit quand ils parlent. Ce sont des businessmen, ils comprennent le marché, et qu’importe si vous souhaitez avancer en tant qu’indé ou avec un label, vous resterez toujours votre propre “business”. Les sociétés doivent générer des revenus afin de survivre. Acceptez la critique. Pour les musiciens qui n’ont pas eu à faire à des dirigeants de labels, pas de soucis, soyez attentif. Voici cinq raisons pour lesquelles vous n’êtes pas signés. Utilisez ces conseils afin de faire progresser votre carrière ou même contourner les labels.
Aujourd’hui, tout le monde sait que la musique seule ne suffit pas pour être signé. La musique est en fait le point qui compte le moins pour être signé. Les labels sont à la recherche du point l’accroche unique, une accroche qui servira la mise en valeur du groupe. Plus encore, les labels recherchent des choses qu’ils n’ont pas déjà. Les groupes ont besoin de démontrer qu’ils ont percé dans une niche du marché à laquelle les labels n’ont pas encore accès. Montrez que vous avez séduit une niche et les labels sauront reconnaître que vous êtes celui qui leur en ouvrira ses portes. Si vous ne représentez pas une communauté, vous faites partie de la même catégorie que les milliers de groupes qui font la queue devant les portes des labels et qui attendent que vous sortiez du rang.
Ne sous-estimez pas les conséquences qu’une bonne attitude peut avoir . Les labels s’impliquent dans une relation de business avec les artistes et la dernière chose dont ils ont envie c’est de faire des affaires avec un groupe pour qui être signé va de soi et qui plus est est arrogant. Vous ne trouverez jamais une industrie qui veuille faire des affaires avec un emmerdeur. Souvent, les groupes entrent en phase de négociation avec l’attitude suivante : “qu’est que vous allez bien pouvoir faire pour moi”. Faux. Afin de se défendre, ces mêmes artistes prétendent que c’est ainsi que les affaires se font. A la place, laissez votre avocat (ou représentant) négocier pour vous. C’est leur travail, ils ont des tactiques subtiles de négociation et savent sur quel point faire pression.
Contrairement à ce qui se dit, les labels n’ont pas d’argent. Il n’y a qu’un pourcentage très faible d’entre eux qui est en position de signer de nouveau projets. En plus de cette information déprimante, il y a encore moins de labels de qualité dont la légitimité est confirmée. Les artistes ne devraient signer qu’avec des labels (a) ayant une légitimité, (b) qui ont de l’argent pour le développement, (c) et qui ont un système de distribution établi.
Certains groupes ne sont tout simplement pas signés pour une histoire de timing. Vous avez beau avoir une offre en place, un bon système de livraison, une musique unique, et une niche solide sur laquelle vous pouvez compter, mais le label vous dit “non” quand même. Si ce label vous dit que ce n’est pas le bon moment, ils vous dit la vérité. Les cycles de l’industrie de la musique constituent un point important pour vendre et faire émerger un artiste. Si vous ne tombez pas au bon moment en termes de demande et de succès d’un genre, soyez patient, la tendance va tourner et tournera surement en votre faveur. A ce moment là, restez au top, soyez attentifs et approchez le label quand le timing est adéquat.
Les groupes sont rarement signés et pour ce qui est de la direction artistique, elle est morte ou du moins, elle n’a plus d’influence. A moins qu’un label vous approche, ce qui est très rare, les labels entendent parler de musiciens via les avocats (ou intermédiaires). Les avocats de l’entertainement savent comment élaborer des propositions et plus encore, ils savent travailler avec les dirigeants de labels au quotidien. Ils savent quels labels ont de l’argent, lesquels signent, et qui ils sont susceptibles de signer. Votre avocat devrait être celui qui vous représente à chaque étape et à tous les niveaux, en indé ou en major. Mettez-les en avant et utilisez les afin qu’ils évoluent à vos côtés tout au long de votre carrière.
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Article initialement publié sur Music Globalization et traduit par Lara Beswick.
Crédits photos : CC FlickR Scott Ableman, carolina naftali, leafar
]]>Dans ce billet, il se sert de son expérience pour attirer notre attention sur une question cruciale pour l’industrie de la musique aujourd’hui : la mondialisation, ses effets et ses bienfaits pour les artistes.
Mon blog traite rarement d’histoires personnelles. Ce billet requiert pourtant que l’on enfreigne cette règle et que je partage cette histoire vécue, qui va essentiellement définir le sujet de cet article.
Avant de devenir avocat dans le secteur de l’entertainment, je me plaisais à partager mon temps entre des jobs liés à l’industrie et la fac. En ayant un pied dans la réalité professionnelle et un pied dans la théorie, j’ai vraiment apprécié le fait de pouvoir analyser les parallèles entre ce qui était enseigné aux professionnels et ce qui se faisait réellement dans l’industrie. Le deux réussissent rarement à cohabiter, voire jamais. Ensuite est arrivée l’université DePaul.
DePaul dispensait un master en marketing international, et comme je venais de valider un master en communication internationale je me suis dit que je pourrais transférer quelques crédits et m’en sortir avec un diplôme de plus. Faux. DePaul m’as challengé. L’université a insisté pour que je me constitue un programme selon mes expériences passées, présentes et futures dans l’industrie et que j’adapte mon programme afin de mieux comprendre le “marketing musical international”. Bien sur, pourquoi pas – ça sonne plutôt bien. L’université a aussitôt ouvert son “alumni rolodex”, m’ont mis en relation avec des groupes, des labels, et plusieurs personnalités de l’industrie des environs de Chicago pour voir si je pouvais assister ces structures dans l’exportation de leur business hors des Etats-Unis, et plus encore, créer des opportunités au travers des tendances marketing spécifiques à chaque pays. Je n’oublierai jamais le premier groupe avec lequel j’ai travaillé (et la plupart des groupes avec qui j’ai travaillé après). Ils répétaient tous la même chose : “ça marche pas mal pour nous ici, mais nous avons vraiment besoin d’accroître notre base de fans pour survivre. Nous avons décidé de tourner en Europe et de voir ce qui se passe.” Comme je m’y attendais, il n’y avait aucun sens à cette réplique qui voulait littéralement dire, “on va se pointer là-bas, voir si notre musique colle à leur mentalité” ( = un déficit financier). Achevez moi.
Mon rôle était simple et complexe à la fois. J’ai tout d’abord commencé à analyser mon sujet, le genre, les marchés locaux, les sponsors potentiels, la relations des labels… et j’ai comparé tout ça à certains marchés internationaux. C’était difficile de constater qu’il n’existait aucune recherche pour évaluer ces marchés. Je me suis vite aperçu que chaque pays avait sa propre culture, ses niches, ses fans, ses habitudes de consommation, ses attentes au niveau des concerts, ses tendances marketing et la liste est encore longue. Ajoutez cela aux douanes, permis de travail, frais d’envois, les matériaux d’impression, la location de matériel et de possibles complications avec les services d’immigration – “on va tenter le marché Européen” était une déclaration pour le moins irréaliste pour un groupe qui ne bénéficiait pas du soutien d’une major ou d’accords avec des avocats qui s’y connaissent vraiment en droit international en plus d’être efficaces en droits des affaires culturelles. En effectuant des recherches (d’une manière que je ne divulguerai pas), j’ai été capable d’élaborer des plans de développement pour plusieurs groupes. Ces plans ne faisaient pas que décrire les étapes 1, 2, 3 en termes de cible, mais ils donnaient également une analyse détaillée de la façon dont il fallait assurer la promotion sur chaque territoire.
Après avoir fait aboutir plusieurs de ces projets, j’ai senti que mon travail était accompli – au cours suivant s’il vous plaît. Faux à nouveau. Etrangement (pour moi du moins), plusieurs labels ont commencé à me solliciter afin que je les assiste dans la tâche de s’exporter sur de nouveaux marchés. J’étais attéré, non pas que les labels m’appellent mais qu’ils ne sachent pas le faire eux-même. Les uns après les autres, la même demande, “aide-nous à nous exporter outre-Atlantique”. Ensuite, ce sont les labels internationaux qui sont venus vers moi avec la même demande. J’ai perçu qu’il y avait une vraie place à prendre sur le marché. Puis (à cette époque), la mère de toutes nos patries, Universal (dans un lieu que je ne citerai pas en Europe), m’a demandé de l’aider à exporter un de ses artistes des plus vendeurs aux Etats-Unis. Quoi ??! Je me suis dit, “vous êtes Universal, je vous en supplie dites-moi que vous savez développer des artistes sur de nouveaux marchés?” Non.
C’est alors devenu évident pour moi. Malgré le chaos dans l’industrie du au téléchargement illégal, les deals 360°, les licenciements aucune évolution n’avait eu lieu depuis l’industrie traditionnelle. Les gens n’avaient toujours pas appris de leurs erreurs et n’évoluaient pas par rapport aux schémas traditionnels de l’industrie.
Par exemple: les DA trouvent des artistes, les labels signent les-dits artistes, ils créent du buzz en attirant l’attention des radios, et plus tard, la distribution physique s’active dans des lieux tels que les magasins de disques, Target, Bestbuy… afin de vendre cette musique et que tous puisse rentrer dans leurs frais. Ce modèle est désormais obsolète.
Alors qu’est-ce que toute cette histoire a à voir avec la mondialisation de la musique ? Tout. C’est le modèle anti-globalisation, cette approche traditionnelle que les professionnels de l’industrie ont, à notre grand malheur.
Il y a dix ans, les charts Billboard identifiaient ne comptaient que très rarement d’artistes internationaux. Statistiquement, environ 2% des artistes présents dans le top étaient étrangers. Désormais, plus de 30% des artistes sont internationaux. Les musiciens internationaux ont de nos jours une forte présence sur la scène Américaine, et les musiciens et labels Américains doivent repousser leurs limites (à savoir tourner hors du marché US). Ceci ne s’applique pas simplement aux groupes US, le développement international prend place partout, dans tous les pays et plus que jamais. Les opportunités de synchronisation internationale batte son plein, les opérations de sponsoring intercontinentales sont en plein essor, le placement de titres dans les jeux vidéos, produits en édition limitée, les applications, et les festivals de musiques internationaux sont désormais dominants. Pourquoi penseriez-vous localement quand le monde vous offre plus d’opportunités que vous n’auriez jamais pu rêver?
Ce n’est pas en appliquant simplement les discours stratégiques (c’est à dire une réflexion mondialisée) que vous réussirez pas raviver l’industrie. La mondialisation de la musique signifie que vous devez exploiter toutes les possibilités, et plus précisément, vous devrez établir de nouvelles manières de distribuer votre musique via les nouvelles grandes avenues mondiales qui sont la plupart du temps trop importantes pour un artiste DIY. Vous devez investir dans une assistance. Posséder un compte iTunes accessible depuis l’Espagne, ou un compte CDbaby par lequel quelqu’un en Grèce pourra se procurer votre album ne signifie pas que vous êtes un artiste international. Cela veut simplement dire que vous avez mis en place un véhicule de communication au travers duquel des fans potentiels pourraient acheter votre musique, maintenant, vous devez être aux commandes de ce véhicule et l’installer là où les fans achèteront la musique.
Nombre d’entre vous liront cet article et se diront : “hum ok, c’est une info futile !” Je suis d’accord, mais je vois rarement les gens appliquer effectivement ces techniques. Les appliquer, naviguer en terrain international et explorer de nouveaux marchés n’est pas chose aisée. C’est un processus qui prend du temps, bien plus que de s’attaquer uniquement au marché local, et de plus, les questions légales qui y sont liées rendent les choses d’autant plus difficiles. Traverser les frontières avec des contenus créatifs, des copyrights, des sponsors etc, induit des coûts supplémentaires (avocats spécialisés dans l’entertainment, boites de management internationales, attachés de presse internationaux, etc.), mais en raison de l’émergence rapide de ce modèle globalisé, cette spécialité n’est pas bien maîtrisée par les avocats. D’autres, à la lecture de ce billet, pourront croire que je fais de la pub pour mes services d’avocat spécialisé dans l’entertainment qui se concentre sur le développement à l’international
Certes, je comprends les enjeux de l’internationalisation parce que c’est ma niche, mais là encore, vous avez tort. Vous n’avez pas idée du nombre de personnes à qui je dirais très explicitement “non, je ne peux pas vous représenter”, d’autant plus si cela ne colle pas sur le plan créatif. De plus, concentrer son activité sur la mondialisation de la musique signifie qu’il faut offrir à ses clients son point de vue, sa créativité, ses contacts et ses connaissances juridiques, et on ne peut pas le faire avec un nombre infini de clients.
Que vous soyez avocat, manager, agent, musicien, label, artiste ou assistant de production, je vous pose cette seule et unique question: “que pensez-vous faire dans 5 ans si vous ne parvenez pas à acquérir des compétences internationales ?” Franchement ? Vous pouvez être d’accord ou non avec ce que je dis, mais les frontières s’estompent un peu plus chaque jour, nous sommes de plus en plus connectés, et nous sommes influencés par des cultures différentes à chaque minute. En plus de la mondialisation généralisée qui touche toutes les industries, des télécoms à l’ingénierie, observez le morcellement que subit notre industrie. De nouveaux styles prennent vie chaque nuit, des groupes plus ou moins inconnus peuvent générer des millions de hits sur YouTube en une heure et chaque minute des découvertes musicales sont faites via Twitter. Ces actions ont-elles des conséquences à un niveau local ou mondial ?
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Article initialement publié sur Music Globalization, le blog de Martin F. Frascogna et traduit par Lara Beswick.
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Crédits photos : FlickR CC futurealtlas.com, jah~, duke.roul
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[NDT: Le second album des New-Yorkais, sorti en janvier dernier, fait en effet l’objet d’une plainte de la part de Kirsten Kennis, qui n’est autre que la jeune femme figurant sur la pochette du disque. Datant de 1983, la photo du mannequin aurait été utilisée sans son autorisation. Kennis demande aujourd’hui deux millions de dollars au titre de dommages et intérêts au titre de l'utilisation de son image sans autorisation. Si le groupe reste quasi-muet sur l’affaire, il s’est fendu d’un communiqué laconique stipulant qu’il s’est acquitté d’un droit de licence auprès de la plaignante, les autorisant à utiliser l’image incriminée]
Alors que les médias sont déjà passés à autre chose, l’industrie, elle, continue à analyser cette situation rocambolesque avec une attention particulière. Les subtilités juridiques de cette histoire ont en effet de quoi désarçonner le plus compétent des avocats. Maintenant que les juristes sont de la partie, il semblerait que la seule manière de dénouer le problème soit un procès. Le musicien lambda se dit sûrement que ce n’est pas si grave pour Vampire Weekend et leur label: ils croulent sous les dollars, non ?! Au contraire, les jeunes groupes devraient faire attention à ce problème qui met en lumière une question depuis trop longtemps négligée :
Il existe un vrai malentendu autour des photos d’albums et/ou du design de ceux-ci. Le fait d’embaucher un photographe, un graphiste ou un directeur artistique pour élaborer le design d’un album ne signifie pas forcément que ce dernier vous appartient. Tom Beck, un photographe, vétéran dans le monde de la musique mais aussi grand amateur de groupes indépendants nous donne son avis sur la question, de l’autre côté de la barrière :
En tant que groupe, vous devez d’abord obtenir les accords de licence liés à l’image. Même si vous faites appel à un photographe, le copyright de la photo lui appartient et il vous revient de régler le droit d’utiliser la photo en plus de le payer pour son travail. De ces accords de licence peut en plus découler une autorisation spéciale du modèle pour utiliser son image. De quoi s’agit-il ? Elle stipule qu’une personne reconnaissable sur une photo donne de fait son autorisation pour qu’elle soit utilisée. Puisque plusieurs éléments entrent en ligne de compte dans ce contrat (notamment sur quels territoires et pendant combien de temps la photo peut être utilisée), il faut vous assurer que le photographe dispose de ces informations et que celles-ci sont fiables
L’affaire Vampire Weekend a rappelé aux photographes l’importance du copyright liant la musique et la photo. Et ce à juste titre, puisque leur implication dans le domaine créatif est considérable.
Au début d’un projet, les musiciens disposent d’un budget limité et l’acquisition des droits liés aux visuels du disque a toujours été un élément incontournable. Ce n’est pas facile de justifier une dépense de 20 000 ($) pour l’enregistrement de l’album puis d’acheter les droits pour les visuels du disque pour 5000 ($) de plus, après avoir payé le photographe 2000 ($) pour son travail. Les artistes doivent pourtant maîtriser cet élément. Les musiciens sont une “marque” à part entière, et il est nécessaire de maîtriser tous les aspects liés à celle-ci.
De même que vous n’hésiteriez pas à vous battre contre votre maison de disques pour conserver les droits de vos masters, vous devez garder le contrôle de tous les aspects créatifs de votre carrière (marques déposées, droits sur les photos et la musique etc…).
Lorsque vous négociez les droits d’utilisation de ces contenus, prêtez une attention particulière aux conditions d’utilisation (c’est d’ailleurs là que votre avocat intervient). Lorsqu’un groupe obtient le droit d’utiliser les visuels d’un album pour une somme donnée, quelle en est la dimension géographique ? Est-ce pour l’Europe ? Pour l’Amérique du Nord ? Amérique du Sud etc… ?
Un photographe ou un graphiste peut accorder la permission d’utiliser l’artwork d’un album aux États-Unis pour disons 500$, mais dès lors que l’album sort en Italie, au Royaume-Uni, en Grèce, en Pologne ou sur tout autre territoire, il y a violation du contrat et vous vous exposez de fait à des poursuites. C’est donc une erreur à éviter à tout prix.
Certes, c’est délicat, mais ne voyez pas tout l’aspect visuel de votre album comme un gouffre financier inutile. Il représente qui vous êtes, donne une première impression, peut déclencher l’intérêt et surtout donne une idée de ce qui se trouve à l’intérieur du boitier. C’est donc un élément à prendre au sérieux et pour lequel cela vaut la peine d’investir.
Vous ne croyez pas que Vampire Weekend ou leur label aimeraient pouvoir revenir sur tout ça plutôt que de se faire traîner devant les tribunaux pour 2 millions de dollars ? Prenez vos responsabilités, investissez en conséquence et gardez le contrôle de votre marque.
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Article initialement publié sur Music Globalization
Photos CC flickr starbright31, flydown
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